À l’ère où nous évoluons aujourd’hui, c’est-à-dire en plein contexte de crise sanitaire, les investisseurs se tournent plutôt vers les placements sécurisés. L’aversion au risque de la majorité d’entre eux a en effet été largement démontré depuis la crise financière de 2008 en Europe. En effet, ce sont les investisseurs les plus riches qui peuvent s’autoriser des investissements plus risqués, et donc une minorité seulement. Pour ceux qui souhaitent se créer leur patrimoine sans attendre la sortie de crise, voici une sélection des placements les moins impactés.
Les sociétés civiles de placement immobilier
Le rendement des SCPI se maintient à un niveau décent, ce qui a davantage attisé l’appétence des investisseurs. Il se situe en moyenne à 4% pour l’année 2020, contre 4.4% pour 2019. Il s’agit du rendement moyen pour toutes catégories de SCPI confondues, sachant que chacune d’elles sert son propre TDVM, le taux de distribution sur valeur de marché.
Ces actifs se servent de l’immobilier et par conséquent, des loyers de la mise en location pour fonctionner. Or, l’immobilier lui-même est peu impacté par la récession économique.
Les SCPI dans l’assurance-vie
Les épargnants ont déjà élu l’assurance-vie comme étant un des meilleurs produits d’épargne les plus intéressants à leurs yeux depuis plusieurs années. Cela, bien que leur rendement ait chuté, en particulier celui des contrats monosupports.
Or, il est désormais possible de basculer vers les contrats multisupports qui font partie de la grande innovation proposée par l’assurance-vie. Ces derniers incluent des SCPI et d’autres véhicules de placement donnant lieu à des revenus de capitaux mobiliers diversifiés.
C’est pourquoi, investir dans les SCPI au sein d’une assurance-vie permet non seulement de sécuriser son capital, mais aussi d’augmenter le rendement du contrat.
Les fonds forestiers
Tout comme l’immobilier, la filière forêt prend de la valeur au fil du temps. Investir dans des fonds forestiers gérés par des opérateurs spécialisés est donc aussi intéressant par rapport au couple rendement-risque. Ce rendement s’apprécie lui aussi sur le temps, tout comme pour les SCPI et l’immobilier en général.
Acheter ces fonds permet alors de diversifier son patrimoine d’actifs, d’autant qu’il est question de promouvoir l’investissement vert, soit un coup de pouce dans le domaine écologique. Cela, puisqu’il s’agit avant tout de préserver l’environnement. C’est la vente de bois entre autres qui est génératrice de revenus issus de l’exploitation forestière.
L’achat d’une forêt proprement dite est néanmoins réservé aux élites, tout comme l’immobilier ; c’est pourquoi, il est plus intéressant de se tourner vers les groupements forestiers et les sociétés d’épargne forestières qui reçoivent l’agrément de l’Autorité des marchés pour exercer.
Le nouveau comportement des investisseurs
Comme évoqué plus haut, on note une nette diminution des investissements depuis le milieu du premier semestre 2020. Les investisseurs modifient en effet leur comportement en raison de l’impact psychologique généré par le krach de février-mars 2020. Ce sont surtout les petits épargnants qui se montrent plus prudents, à la différence des titulaires de grosses fortunes.
Ainsi, dans la majorité des cas, les investisseurs exigent davantage d’informations sur chaque classe d’actifs, de même qu’un accompagnement personnalisé avant de se lancer. En effet, non seulement un mauvais choix génèrerait une perte de rendement du portefeuille sur le long terme, mais la sortie d’investissement pourrait encore représenter un blocage en fonction de la liquidité de l’actif.
C’est pourquoi, la SCPI fait partie des placements les plus souscrits et les plus sécurisés en raison de sa résilience, de sa stabilité ainsi que de ses performances qui demeurent bel et bien au rendez-vous. Elles sont d’ailleurs recommandées aux investisseurs à petit budget, d’autant qu’elles offrent la possibilité de diversifier leur portefeuille.